LE COLLÈGE NATIONAL « HOREA, CLOSCA ET CRIŞAN »
Peu de temps après l’Union de 1918, à partir du 1er février 1919, la première institution d’enseignement secondaire de Transylvanie destinée aux élèves roumains a commencé son activé sous la dénomination « Le Lycée Michel le Brave » d’Alba Iulia. Tous les autres lycées roumains récemment fondés en Transylvanie ont commencé leur activité en septembre 1919, à l’occasion de la rentrée.
Le lycée n’a pas eu son propre édifice dans les décennies de l’entre-deux- guerres, il a donc changé plusieurs fois de siège.
Les travaux pour le nouveau siège ont débuté en 1923 sur une ample surface qui devait comprendre également le logement du personnel. Dans la zone ouest de la citadelle, sur le Plateau des Romains, il n’y avait pas de bâtiments, à cette époque-là ; les projets des édiles de la ville envisageaient l’extension de la ville dans cette zone. Ce projet n’a pas été mis en œuvre ; seul le bâtiment du lycée a été finalisé pendant l’entre-deux-guerres, en 1940 à peine. L’accroissement de la partie ouest de la ville a été réalisé plus tard, à l’époque de Nicolae Ceausescu.
Avant d’être tout à fait fonctionnel, le bâtiment a pourtant été utilisé par d’autres institutions ; à la suite de la réorganisation administrative du pays par régions – de très grandes unités territoriales, dix au total sur le territoire de la Grande Roumanie – Alba Iulia est devenue en 1938 la capitale de la Région Mures. Dans ce contexte, la Résidence Royale de la région avait son siège ici ; la Division 20 Infanterie et L’Inspectorat Scolaire aussi ont déployé leurs fonctions dans cet édifice. L’édifice a été utilisé dans le but pour lequel il avait été conçu à partir de la rentrée de l’année scolaire 1940-1941, sous le nom « Le lycée de garçons Michel le Brave » (les écoles n’étaient pas mixtes à cette époque-là).
Le long du temps, le lycée a acquis une riche bibliothèque (10 000 volumes en 1937), une collection de sciences naturelles et un musée. La qualité du corps enseignant a imposé ce lycée comme une institution de grand prestige. Des professeurs importants pour le milieu scientifique et culturel local, au moins, y ont enseigné : Enea Zefleanu, Eugen Hulea, Leonte Opris, Virgil Cucuiu etc.
A partir de 1965 il a changé de dénomination : « Ecole Secondaire » d’abord, lycée et collège « Horea, Closca et Crisan » par la suite.
Conseiller scientifique: Dr. Tudor Roșu
Traduction de textes en français: Livia-Cristina Boc, expert local, Mairie d’Alba Iulia
Le lycée public d’Alba Iulia fut le premier à être créé en Transylvanie après l’Union de 1918, avec un effectif de 300 élèves répartis en cinq classes. Fondé le premier février 1919, il prit le nom de « Michel le Brave ». Pendant l’entre-deux guerres, n’ayant pas son propre édifice, le nouvel établissement d’enseignement occupa plusieurs autres édifices de la ville. Le premier fut l’édifice où actuellement le Lycée de Musique et Arts Plastiques « La Reine Marie » dispense son enseignement.
Les fondations du nouveau siège, s’installèrent en 1923 sur un terrain de quatre hectares, situé dans la partie ouest de la Citadelle, sur le Plateau des Romains. Les travaux du bâtiment de style néo-classique finirent à peine en 1940. Toutefois, avant que l’édifice ne devienne fonctionnel, il servit à d’autres institutions. En 1938, par exemple, Alba Iulia devenant la capitale du département Mures, la Résidence Royale du Département y s’installa temporairement.
Le bâtiment reçut la destination de lycée à partir de l’année scolaire 1940-1941. Quatre ans après, le lycée fut évacué et le bâtiment mis aux services de l’armée soviétique qui y implanta un hôpital militaire.
La qualité du corps enseignant accrut le prestige du lycée. Des professeurs de grande notoriété, des personnalités importantes, pour le milieu scientifique et culturel local y ont enseigné.
C’est une des institutions scolaires prestigieuses du département d’Alba, qui depuis 1965 se dénomme « Horea, Closca et Crişan », tout en gardant le rang de Collège National.